De nos besoins

Avant  d'examiner nos besoins, il semble essentiel de les distinguer de nos désirs.
Qu'est-ce qu'un désir ? Qu'est-ce qu'un besoin ?

Les besoins comme les désirs se traduisent par des attentes en direction des autres ou de l'environnement.
Il est vital de satisfaire un besoin. Ne pas satisfaire un besoin entraine un dysfonctionnement physique ou psychologique. Il s'agit bien de survie physiologique, mentale, sociale...
Le désir, lui, se rattache à une pulsion. Il est sage de prendre soin d'un désir même quand, surtout quand, il ne  peut pas être satisfait immédiatement.

Un besoin ne disparait que quand il est satisfait. Un désir peut changer, se transformer, disparaitre.
Un désir peut donner une couleur, une forme à un besoin. Exemples : j'ai besoin de manger, je désire des profiteroles. Ou encore, je ressens le besoin de relations, je désire rencontrer untel.
Si je n'ai pas de profiteroles, je peux manger ce que j'ai sous la main, et caresser mon désir de profiteroles, m'organiser pour en manger dans le futur ou attendre que le désir disparaisse.
Même observation pour le besoin de relations. Comment puis-je le satisfaire si untel n'est pas disponible dans le moment présent ?
Ce qui importe est à la fois d'écouter besoin et désir, de satisfaire le besoin d'une manière ou d'une autre et de respecter le désir car désir est synonyme d'envie et que l'en-vie c'est la vie.

En confondant besoin et désir, il arrive parfois de négliger ses besoins et saboter ses désirs.


Communication bienveillante

La bienveillance ne consiste pas seulement à écouter de manière ouverte et sans jugement. Elle comprend aussi le fait de parler en respectant soi et l'autre.

Éviter l'interprétation est la première étape d'une communication bienveillante : s'en tenir aux faits que nous avons vécu.
Cela a l'air simple, ça l'est et pourtant nous n'en avons pas toujours l'automatisme.

Quelle émotion je ressens devant ces faits ? C'est la deuxième étape d'une communication bienveillante : reconnaitre en soi l'émotion ressentie et l'accepter. D'autant que pour parler de cette émotion, il peut nous venir à l'esprit des mots comme : je me sens attaqué, piégé, harcelé, abandonné, trompé, trahi, humilié, incompris, manipulé, forcé, rejeté, pas entendu, pas soutenu, pas considéré....
Tous ces mots, maux,  donnent beaucoup de pouvoir à l'autre, et nous placent en victime.Même si l'intention de l'autre est telle, nous n'avons pas l'obligation de nous y soumettre.
Nous sommes responsables des émotions que nous ressentons.Et elles sont en nombre beaucoup plus réduit:
tristesse, colère, dégoût, joie, surprise...

Une fois que nous avons identifié l'émotion, la troisième étape consiste à déterminer le besoin que nous avons à satisfaire : besoin physiologique, besoin d'amour, besoin de reconnaissance par soi, par les autres, besoin d'épanouissement... pour n'en citer que quelques uns. Et il peuvent se décliner en multiples formes. Besoin d'approbation, besoin d'affirmation de soi. Besoin de dire ou de ne pas dire....A chacun de trouver son besoin précis.

Enfin quand le besoin est clair, il reste à le traduire en demande quand il s'agit  d'une communication avec une autre personne ou une organisation, et à le traduire en objectif quand nous sommes seuls concernés.
C'est la quatrième et dernière étape.

Cette méthode de communication est simple dans son principe. Elle demande un peu d'entrainement pour sa réalisation.

Et surtout l'acceptation de ce qui émerge... Nous pouvons tous le découvrir et y parvenir.



Atelier Parole et Attention mutuelle



Nous avons tous besoin d’être écoutés et entendus. Plus encore quand nous vivons des difficultés que nous n’acceptons pas.
Où trouver dans ces moments là une oreille attentive et bienveillante, dans des conditions de sécurité ?

Écouter suppose une disponibilité (se rendre disponible pour la personne qui parle) et une ouverture (entendre ce que la personne dit sans la juger).

Écouter suppose de renoncer à parler, expliquer, convaincre, interpréter, donner des conseils.
Ce que je vous propose c’est d’apprendre à écouter pour mieux être entendu à votre tour.

Pour cela le mode de fonctionnement du groupe doit permettre de s’y sentir en sécurité.
L’un de mes rôles d’accompagnante est de veiller au respect des quelques règles suivantes :

Accueil, bienveillance.
            Je découvre qui est l’autre sans jugement
            Je ne suis pas menacé par qui il est
Discrétion
            Je ne parle pas, à l’extérieur, de ce que j’ai entendu des autres personnes
Vulnérabilité
            J’ouvre mon cœur
            Je peux être touchée par ce que j’entends
            J’accepte d’être ému(e) par l’autre
Expérience personnelle directe
            J’utilise le « je »
            Je parle de mon expérience directe
            Cette expérience n’engage pas les autres
Souveraineté personnelle
            A tout moment, je suis libre de rester, ou partir / parler ou ne pas parler / penser comme ou ne pas penser comme...
Inviter le silence
            A tout moment je peux inviter le silence si besoin est, soit parce que j’ai besoin de réfléchir, soit parce que je ressens le besoin d’apaiser une émotion.





Comment améliorer son efficacité sur ordinateur ?



« Le travail prolongé sur ordinateur sans pauses occasionne du stress visuel, auditif et physique. L’écran d’ordinateur ne présente qu’un seul plan visuel, ce qui compromet la perception de la profondeur ainsi que la vision binoculaire et périphérique. Pour préserver votre bien-être lorsque vous travaillez sur ordinateur, nous vous suggérons de faire l’une des activités suivantes, tout en regardant au loin, et ce toutes les dix minutes. Et pour chaque heure passée assis devant un ordinateur, faites une pause de remise en mouvement actif en faisant les Mouvements croisés ou l’une des activités d’allongement. »

Extrait de Brain Gym –Le mouvement, clé de l’apprentissage de Paul et Gail Dennison

Toutes les 10 minutes, courte activité au choix en regardant au loin (en tous cas ailleurs que l’ordinateur). Cela prend moins d’une minute et cela nous rend plus efficace.



La Santé par le Toucher - Touch For Health (TFH)

Inspiré des traditions orientales, les 5 éléments de la médecine chinoise notamment, et occidentales, cet outil permet d’interroger et d’harmoniser le système énergétique, par l’intermédiaire du système musculaire et des métaphores.
Selon la médecine chinoise notre énergie circule dans des méridiens. En TFH nous testons 12 méridiens associés à des fonctions, des organes, des muscles...et 2 méridiens, appelés merveilleux vaisseaux, le Vaisseau Conception et le vaisseau Gouverneur.

Développée par le Dr John Thie dans les années 60. TFH est une technique de prévention, de régulation du stress et de la vitalité.
Qu'est-ce que  l'Éducation Kinesthésique ?

C'est l'un des outils de la Kinésiologie, et plus spécialement une approche éducative qui utilise des mouvements corporels spécifiques pour améliorer nos capacités, en particulier pour « mieux apprendre », (au sens large du terme). 
Elle se propose d’aider chacun à explorer sa manière d’apprendre et à se développer. 
Elle se focalise sur le potentiel de la personne en utilisant le mouvement (kinesthésie) car un  lien étroit existe entre les mouvements du corps et les fonctions cérébrales impliquées dans certaines formes d'apprentissage.
Le corps bouge grâce au cerveau.
Le cerveau se développe grâce aux mouvements.
Les nombreuses sources de stress générées par notre mode de vie peuvent créer chez l'enfant et l'adulte des blocages, et engendrer des difficultés pour s'exprimer, lire, écrire, mémoriser, se concentrer, se relaxer, communiquer, s'organiser... 
En effectuant des mouvements, des activités et des exercices très précis, il est possible de réactiver des capacités telles que la latéralisation, la concentration, la mémorisation, l'organisation... stimulant ainsi les mécanismes de croissance et de développement.

Le terme Brain Gym désigne un ensemble de 26 mouvements inclus dans l'éducation Kinesthésique.


Domaines d’applications de l’Éducation Kinesthésique :
Développement des compétences, amélioration de l’apprentissage, gestion du stress, optimisation des performances. 

À qui s'adresse cette approche ?

Elle s'adresse à toute personne désireuse d'atteindre ses objectifs avec plus de plaisir et de facilité, en partant du principe que chacun a un fort potentiel et des défis qui lui sont propres. Elle respecte un rythme de croissance propre à chaque apprenant. Il n'y a par conséquent pas de limite d'âge. La seule limite est le désir de la personne d'aller à  la rencontre de ses réelles capacités.
 
 Qui l'a mise au  point ?

L’Éducation Kinesthésique s’appuie sur des travaux entrepris depuis des décennies sous la direction de Paul Dennison, docteur en sciences de l’éducation, et de sa femme Gail (danseuse et artiste). 
Ils se sont inspirés de différentes approches : Danse, Gymnastique douce, Technique Alexander, Yoga, Shiatsu, Énergétique chinoise, Technique Crânio-sacré, Touch for Health, Pédagogie (M. Montessori, A. Gesell), L’intégration 33 sensorielle de J. Ayres, La théorie des intelligences multiples de H. Gardner, L’optométrie comportementale (visiologie) et la méthode Bates, Travail sur les réflexes primitifs.
"La méthode Brain Gym propose une vision holistique du développement et synthétise un
ensemble de théories et de méthodes dans les domaines de l'éducation, de la psychologie, de la physiologie et d'autres sciences humaines. Elle est basée sur les recherches de scientifiques réputés qui ont étudié le développement humain, entre autres: Arnold Gesell, Jean Piaget, Carl Rogers, Howard Gardner, Thomas Armstrong, Linda Clark, Jack Canfield, Alfred Adler, Spencer Kagan. Cette méthode est une approche théorique et pratique qui aide chacun à explorer sa manière d'apprendre et à se développer. 
Elle s'occupe du potentiel de la personne, offert par la nature, en utilisant le meilleur enseignant : le mouvement."
S. Masgutova, docteur en psychologie

Nous accordons une place importante à la diminution du stress : peur de l’échec, peur de l’école,
manque de confiance en soi, difficultés relationnelles, stress professionnel, soucis personnels... De ce fait, cette méthode peut être utile à beaucoup de personnes pour améliorer l’apprentissage, à l’école bien sûr, mais aussi au bureau, à la maison et dans toutes les tâches de la vie quotidienne : lecture, écriture, mathématique, créativité, organisation, adaptation, concentration, mémoire, comptabilité, langues étrangères, musique, passage d’examens... 
« En lecture, écriture, mémorisation, adaptation à une nouvelle situation représentant des difficultés, examen, permis de conduire...pourquoi nous n’y arrivons pas malgré tous nos efforts ? »

L'Éducation Kinesthésique est un outil qui permet de faciliter l'apprentissage au sens large, des enfants comme des adultes, et donc utile dans notre quotidien.

Quelques liens :
Document audio :Réussir à l'école avec la méthode Brain Gym
 Documents pdf : Le journal du Brain Gym


Historique

La kinésiologie est le fruit de recherches croisées sur la physiologie à l'occidentale et sur l'énergétique chinoise.
La kinésiologie dans les années 1930
  • Le Dr Chapman, osthéopathe, étudie le flux lymphatique. Il établit une correspondance entre des points réflexes (points neuro-lympathiques) et des fonctions organiques.
  • Le Dr Terence Bennett, chiropracteur, s'intéresse aux flux sanguins. Il dresse une liste de points réflexes (points neuro-vasculaires) qui stimulent le flux sanguin vers l'organe associé.
La kinésiologie dans les années 1960
  • Le Dr Georges Goodheart, chiropracteur, découvre une relation entre la faiblesse musculaire et l'état de stress. Il établit un lien entre les points réflexes de Chapman et de Bennett et le verrouillage musculaire. Il met au point le test musculaire.
La kinésiologie dans les années 1970
  • le Dr John Thie, chiropracteur, publie un livre "Touch for Health", qui explique au grand public les relations entre certains muscles, les méridiens d'acupuncture et leurs points réflexes vasculaires et lymphatiques. Ce livre connaîtra un grand succès et sera la base des diverses formes de kinésiologie qui verront le jour à partir des années 1980.
  • Le Dr Paul Dennison, enseignant de formation, travaille plus spécifiquement sur les problèmes d'apprentissage au travers de la coordination cérébrale. il met au point "l'Edu-Kinésiologie" et créé la méthode "Brain-Gym" qui stimule la fonction cérébrale intégrée à l'aide de mouvements spécifiques.
La kinésiologie à partir des années 1980
La kinésiologie se développe dans de nombreuses directions :
  • Le Dr Gordon Stockes, Candace Callaway et Daniel Whiteside bâtissent un concept original "One Brain Kinésiologie". Ce concept considère que le stress émotionnel non résolu est la base de la plupart des problèmes d'apprentissage. Les émotions peuvent ainsi bloquer le développement de la personne.
  • Le Dr Bruce Dewe et sa femme Joann ont regroupé l'ensemble des techniques enseignées à travers le monde et les ont classées par modes digitaux. Ils font connaître la "pratique kinésiologique professionnelle"

En quoi consiste le test musculaire ?

Le test musculaire de précision consiste à placer un muscle dans une position de contraction et à exercer une légère pression pour tenter de lui faire quitter cette position.
Le muscle le plus utilisé est le deltoïde antérieur, le muscle qui lève le bras vers l'avant, il est positionné avec un angle de 30° avec la paume vers le bas, le coude tendu. La pression est exercée sur le dos du poignet pour ramener le bras le long du corps.

Si le muscle est bien connecté au système énergétique, le bras garde sa position sans effort. S'il cède à la pression, il manifeste l'existence d'un stress qui affecte le système énergétique.
L’expression "j'ai les bras qui m’en tombent » que nous utilisons après un choc émotionnel (mauvaise nouvelle, accident, etc.) illustre le principe qui fait que le bras cède à la pression lors du test musculaire kinésiologique en présence d'un facteur stressant ou d’un déséquilibre énergétique.
Le test musculaire ne se substitue ni à la réflexion, ni aux sensations, il ne remplace ni le choix, ni la prise de décision. Il fournit des informations supplémentaires. Et la première de ces informations est la présence d’un stress. Le muscle peut se verrouiller normalement en pré-test et déverrouiller sur un objectif stressant.

En Santé par le Toucher (Touch for Health, en anglais abrégé TFH) d'autres muscles peuvent être utilisés qui apportent davantage de précisions sur le système énergétique.
Les tests musculaires permettent donc de connaître la réponse énergétique du corps à une émotion, à un stimulus physique, mental, nutritionnel, de mettre en évidence les déséquilibres énergétiques, de préciser la nature et l'origine de ces déséquilibres, de déterminer les corrections les plus appropriées qui permettent de les lever. Parmi elles : des gestes et activités physiques, des techniques orientales (travail énergétique, travail sur les chakras, digitopuncture), des techniques de visualisation, des huiles essentielles ou essences de fleurs...

Le test musculaire est aussi un moyen éducatif d’écoute de son propre corps.

Qu’est-ce que la kinésiologie ?

La kinésiologie est une méthode de développement personnel. Elle considère l’être humain dans sa globalité (corps, mental, cœur, intention, énergie,) et utilise le corps comme moyen de communication entre l’individu qui consulte et l’accompagnant. Le test musculaire de précision, est l’un des moyens de communiquer avec le corps, et la première caractéristique de la kinésiologie.

Le mot kinésiologie vient du grec "kinesis" = mouvement et de "logos" = parole. Le mot "mouvement" fait référence :
  • au mouvement du muscle que l'on teste pendant la séance
  • au mouvement qui permet d'améliorer les capacités cérébrales et mentales
  • au mouvement dans le sens "se mettre en mouvement", changer
 Pourquoi la parole ne suffit pas, pourquoi passer aussi par le corps pour communiquer ? Pour limiter l’impact du mental sur nos réponses. Le mental est une composante importante et utile de l’individu qui comprend nos systèmes de croyances personnelles, en fonction de notre histoire, et nos croyances collectives en fonction de notre culture.
Quand nous connaissons  une difficulté, le recours à notre mental se révèle parfois insuffisant, il ne constitue que l’une de nos ressources. Par ailleurs, il peut nous bloquer dans ces croyances.

 Exemple : un enfant qui a vu certaines de ses facultés valorisées au détriment d’autres capacités aura du mal, une fois adulte, à concrétiser ces dernières. Il ne s’agit pas pour l’adulte de culpabiliser ses parents, pour les croyances que l'enfant a inscrit en son mental. Chacun porte, adulte, la responsabilité d’accepter ou de refuser ses croyances même inconscientes. Le corps aide justement à prendre conscience de ces croyances et à faire de nouveaux choix si on le souhaite. Chacun de nous est la seule source valable d’autorité et personne ne peut décider pour quelqu’un d’autre.

La personne en séance est sa propre autorité ou le devient à nouveau. Elle porte son problème et aussi sa solution. Par l’écoute de son corps, la prise de conscience et la compréhension de soi, les diverses techniques utilisées en kinésiologie permettent de libérer le doute de soi et de retrouver la motivation nécessaire pour préciser et atteindre des objectifs, comme valoriser l’estime de soi, vivre pleinement son potentiel d’apprentissage, développer ses performances et réduire son stress.

La seconde caractéristique de la kinésiologie est de traduire une difficulté quelle que soit sa nature, physique, comportementale, relationnelle, émotionnelle, en objectif parce que « l’attention suit l’intention ».