Communication bienveillante

La bienveillance ne consiste pas seulement à écouter de manière ouverte et sans jugement. Elle comprend aussi le fait de parler en respectant soi et l'autre.

Éviter l'interprétation est la première étape d'une communication bienveillante : s'en tenir aux faits que nous avons vécu.
Cela a l'air simple, ça l'est et pourtant nous n'en avons pas toujours l'automatisme.

Quelle émotion je ressens devant ces faits ? C'est la deuxième étape d'une communication bienveillante : reconnaitre en soi l'émotion ressentie et l'accepter. D'autant que pour parler de cette émotion, il peut nous venir à l'esprit des mots comme : je me sens attaqué, piégé, harcelé, abandonné, trompé, trahi, humilié, incompris, manipulé, forcé, rejeté, pas entendu, pas soutenu, pas considéré....
Tous ces mots, maux,  donnent beaucoup de pouvoir à l'autre, et nous placent en victime.Même si l'intention de l'autre est telle, nous n'avons pas l'obligation de nous y soumettre.
Nous sommes responsables des émotions que nous ressentons.Et elles sont en nombre beaucoup plus réduit:
tristesse, colère, dégoût, joie, surprise...

Une fois que nous avons identifié l'émotion, la troisième étape consiste à déterminer le besoin que nous avons à satisfaire : besoin physiologique, besoin d'amour, besoin de reconnaissance par soi, par les autres, besoin d'épanouissement... pour n'en citer que quelques uns. Et il peuvent se décliner en multiples formes. Besoin d'approbation, besoin d'affirmation de soi. Besoin de dire ou de ne pas dire....A chacun de trouver son besoin précis.

Enfin quand le besoin est clair, il reste à le traduire en demande quand il s'agit  d'une communication avec une autre personne ou une organisation, et à le traduire en objectif quand nous sommes seuls concernés.
C'est la quatrième et dernière étape.

Cette méthode de communication est simple dans son principe. Elle demande un peu d'entrainement pour sa réalisation.

Et surtout l'acceptation de ce qui émerge... Nous pouvons tous le découvrir et y parvenir.